Si vous ne possédez pas de chaudière, vous avez trois solutions : le chauffe-eau solaire, le chauffe-eau thermodynamique et le poêle hydraulique.

• La mise en place de panneaux photovoltaïques sur maison à Perpignan nécessite d’avoir une toiture ou un espace bien orienté et coute environ 5000€. Pour les journées nuageuses et pour l’hiver, une résistance électrique prend le relais. 50 à 75% de l’eau chaude est produite grâce au soleil.

• Si vous ne pouvez ou ne voulez pas installer des capteurs solaires, optez pour un chauffe-eau thermodynamique. Il fonctionne avec une pompe à chaleur. Il faut posséder une cave ou une pièce non chauffée pour prélever la chaleur contenu dans l’air. Éviter les chauffe-eaux qui prélèvent directement la chaleur de l’air extérieur car les rendements sont faibles. Les plus efficaces sont les appareils qui récupèrent les calories dans l’air extrait par la ventilation. Dans tous les cas, privilégiez les chauffe-eaux avec un COP supérieur à 3. Avec 1 kWh électrique, il produise plus de 3kWh d’eau chaude. Pour l’installation, il faut compter environ 3000€ posé.

Les chauffe-eaux solaires et thermodynamiques nécessitent un peu près la même quantité d’électricité pour chauffer l’eau. Pour réduire votre empreinte écologique, optez pour un abonnement l’électricité d’origine renouvelable auprès d’un opérateur d’électricité. Pour en savoir plus sur les chauffes-eaux thermodynamiques, vous pouvez consultez l'article de quelleennergie.fr sur ce type de chauffe eau.

• Pour les habitations bien isolées qui ne nécessitent pas de chaudière, il est possible d’installer un poêle hydraulique. En plus de chauffer le logement, il produit de l’eau chaude sanitaire. Associé à des capteurs solaires, il permet de s’affranchir presque totalement de l’électricité. En hiver, le poêle chauffe l’eau et il est remplacé en été par les panneaux solaires. Une résistance électrique sert d’appoint en intersaison.

Il fallait absolument respecter le caractère de cette villa de Pollestres (10 km de Perpignan)  en réalisant une extension qui s’intègre parfaitement avec l’existant, au point que l’on puisse se dire que la maison avait toujours eu cet aspect là.
En ce qui concerne le terrain, qui était de nature accidentée,  le but était d’aménager l’espace de façon à ce qu’il soit en quelque sort le prolongement extérieur du confort intérieur de la villa. Ainsi, par exemple, nous avons créé une terrasse qui permet d’en faire facilement le tour.

Y-a-t-il eu des problématiques spécifiques à résoudre ou à faire accepter (orientation, bâti existant, terrain, budget...) ?
C’était plutôt des problèmes techniques en terme de rénovation extérieure dans le 66  : les uns dus au fait de travailler dans une maison occupée, les autres consécutifs à la physionomie et la relative exiguïté du terrain, ce qui nous a obligé à utiliser de petits engins de terrassement.
La proximité du golf nous a également conduit à poser des vitrages feuilletés en raison de la maladresse de certains joueurs…

Quelles ont été vos recommandations pour répondre au projet initial, pour contourner les obstacles éventuels ?

Nous avons préconisé un séjour lumineux avec des volumes importants.
En effet, la partie existante ayant été construite avec des plafonds horizontaux, nous avons souhaité apporter une rupture en faisant en sorte que ceux de l’agrandissement suivent la pente de la toiture.

Le projet réalisé a-t-il un caractère spécifique dans les Pyrénées Orientales ?

Il s’agit d’un projet type en ce qui concerne la réalisation de l’extension.
Où il diffère, c’est dans la nature de la demande qui concerne également des travaux extérieurs et des interventions sur l’existant.
D’ailleurs, ces deux parties représentent environ 60 % du montant global. Il faut dire que nous avons amené beaucoup de terre végétale, modifié complètement la clôture sur la rue, changé les portails…

Que vous reste t-il maintenant à l'esprit ?

Le résultat final. Nous avons maintenant une maison pratiquement neuve près de Perpignan qui semble toujours avoir eu ce volume là.
Et puis, ce que j’ai apprécié, c’est l’entente avec des sociétaires qui aujourd’hui, sont pleinement satisfaits.

Avec la nouvelle réglementation thermique de 2012, les chauffe-eaux électriques vont devenir totalement obsolètes. Ils consomment 60 kWh/m²/an pour la production d’eau chaude alors que les logements neufs ne devront pas dépasser 50 kWh/m²/an pour le chauffage et…l’eau chaude. Dans les constructions neuves et dans les rénovations performantes, il est important d’avoir une bonne isolation, mais il est aussi nécessaire d’avoir un système de production d’eau chaude efficace.

Avant tout : soyons sobre !

En France, nous consommons plus de 18m³ d’eau chaude par personne et par an ce qui nécessite environ 900kWh/an. L’utilisation de pommeau de douche qui limite le débit sans altérer le confort permet de réduire la consommation de 40%. Une douche rapide avec le robinet éteint lorsqu’on se savonne divise par deux et plus la consommation. Bien sûr, les bains qui nécessitent plus de 150 litres sont à consommer avec modération. Avec des appareils et un comportement économe, il est possible de diviser par 3 la consommation d’eau chaude.

C'est la chaudière qui produit l’eau chaude

Si votre chaudière est ancienne, remplacez-la par un système à basse température ou à condensation. Les rendements de ces nouvelles chaudières sont très élevés et permettent de réduire la facture d’énergie jusqu’à 40%. Privilégiez des appareils fonctionnant au bois car ils sont plus écologiques et économiques à l’usage que les chaudières à énergies fossiles. Les granulés de bois sont un peu plus cher que les bûches mais les appareils à granulés nécessitent moins de manutention.

En zone urbaine (Montpellier, Narbonne, Perpignan), si votre logement est relié au gaz de ville, l’usage de cette énergie peut être un bon compromis car elle ne nécessite pas de stockage. Si votre chaudière est récente et que vous souhaitez réduire votre facture d’énergie, la meilleure solution est de l’associer avec des capteurs solaires. Il faut compter de 2 à 4m² de panneaux solaires pour produire de 50 à 80% de l’eau chaude.